Ogm La Bulgarie maintient des restrictions, malgré des amendements
Le parlement bulgare a amendé jeudi la loi sur les organismes génétiquement modifiés (Ogm) pour la rendre conforme à celle de l'Union européenne tout en maintenant certaines restrictions sévères.
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La Bulgarie, comme de nombreux autres pays de l'Union, opposée aux Ogm. (© Terre-net Média) |
Par ailleurs, les expériences scientifiques ne pourront être effectuées qu'au sein des laboratoires et pas dans la nature. Les organisations écologistes ont fait part de leur satisfaction. « Il n'y a pas de loi aussi restrictive sur les Ogm ailleurs dans l'Union européenne », a déclaré à la radio Svetla Nikolova de l'Ong Agrolink. Les pays de l'UE peuvent interdire la culture d'Ogm sur leur territoire, même en cas de feu vert de Bruxelles. Mais cette « clause de sauvegarde » doit être « motivée » et obtenir un « avis favorable » de l'Efsa, l'Agence européenne de sécurité des aliments.
En 2009, 7,8 % des aliments contrôlés sur le marché bulgare contenaient des Ogm
Si un Ogm est interdit dans un autre pays de l'UE, le ministre de l'Agriculture bulgare sera contraint d'entamer également une procédure d'interdiction en Bulgarie, selon l'un des amendements adoptés jeudi. Sofia peut imposer une clause de sauvegarde également sur la culture de dérivés génétiquement modifiés de produits traditionnels comme l'huile de rose, le tabac, le raisin et le blé. De tels dérivés ont été interdits à la vente. La loi bulgare prévoit aussi l'obligation de notifier sur les étiquettes, en couleur et en grands caractères, toute présence d'Ogm dans les produits alimentaires commercialisés.
En 2009, 7,8 % des aliments contrôlés sur le marché bulgare contenaient des Ogm, soit largement plus que la norme de 0,9 % autorisée. Selon un sondage de l'institut public Nciom, 97 % des 1.214 Bulgares interrogés se sont prononcés en faveur d'une interdiction totale des Ogm.
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